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Neil Blake/Grand Rapids Press/AP

Notre sélection web “Déconfinés et prudents” : environnement

L’équipe du CAUE 34 poursuit sa mission de sensibilisation à l’architecture, l’urbanisme et à l’environnement. Ce mois-ci, une recherche étoffée pour célébrer la Journée mondiale de l’environnement le 5 juin. 

Bonnes lectures ! Bonne vidéo !

#Restezprudents

Sommaire :

Une sélection de propositions et recommandations :

Et aussi d’articles et dossiers :


La Convention Citoyenne pour le Climat, vous connaissez ?

Il s’agit d’une expérience démocratique inédite en France, ayant pour vocation de donner la parole aux citoyens et citoyennes pour accélérer la lutte contre le changement climatique. La session #7 (la dernière) se tiendra les 19, 20 et 21 juin prochains. Mais face à la crise du coronavirus, les 150 citoyens tirés au sort ont présenté au gouvernement, sans attendre son vote final, 50 premières propositions. Des propositions non publiques qui ont cependant fuité dans la presse. Parmi elles :

  • rénover 20 millions de logements,
  • favoriser les circuits-courts,
  • contenir l’étalement urbain,
  • réduire la place de la voiture,
  • lutter contre la surconsommation,
  • aller vers une économie moins carbone

Emmanuel Macron a accusé bonne réception de cette contribution. Une convention qui pourrait faire date et des petits dans d’autres pays qui  observent cette expérimentation.

Extrait :

“ La situation actuelle, malgré son caractère catastrophique, souligne le besoin d’une transition de notre système industriel très émetteur de gaz à effet de serre et destructeur de la biodiversité vers un système plus vertueux et durable. Expérience de sobriété poussée à l’extrême, le confinement a montré combien tout un chacun peut vivre de manière plus responsable et combien les Français sont réactifs face à l’urgence.

La tribune publique dans son intégralité
Sur Publicsenat : les 50 mesures de la Convention citoyenne dévoilées


Le Haut Conseil pour le Climat publie un rapport spécial “Climat, santé : mieux prévenir, mieux guérir”
 

Accélérer la transition juste pour renforcer notre résilience aux risques sanitaires et climatiques. Consacré aux enseignements à tirer de la crise sanitaire du COVID-19 et aux suites à donner pour atteindre nos objectifs vers la neutralité carbone.

Extrait :

Cette baisse (des émissions de gaz à effet de serre) brutale et temporaire est radicalement différente d’une transition bas-carbone graduelle : la baisse des émissions constatées reste marginale dans la trajectoire vers la neutralité carbone ; elle n’est pas durable et ses effets collatéraux sont indésirables et négatifs. Par ailleurs, elle repose entièrement sur une sobriété imposée et temporaire des déplacements et de la consommation, ce qui ne présente aucun intérêt pour la transition bas-carbone. La probabilité d’un effet rebond est majeure.

Télécharger le rapport complet


Et si… le monde d’après ne ressemblait pas au monde d’avant ?

60 intellectuel(le)s et artistes dessinent le monde d’après, comme une invitation à se projeter dès à présent dans un futur qui est loin d’être impossible.

Et si?

60 personnalités dessinent le monde d’après

Extrait :

Nous sommes à un carrefour. Nous pouvons décider de faire repartir la machine comme avant, tout en sachant pertinemment qu’elle continuera de provoquer les crises sanitaires, économiques, sociales et les catastrophes écologiques qui menacent de plus en plus gravement les conditions de vie civilisée sur Terre. Ou nous pouvons choisir la direction opposée : prendre dès à présent les mesures qui permettront la métamorphose de nos territoires et un changement radical du système, pour construire un monde basé sur la soutenabilité écologique et la justice sociale. 

Consulter ou télécharger le recueil illustré


Propositions pour un retour sur Terre…
 

… Ou comment engager une politique qui viendrait se substituer à celle de la croissance et de la consommation infinies pour ouvrir la voie d’un habiter terrestre, viable et fraternel ?

Ce texte est initialement paru dans la revue La pensée écologique © PUF – La Pensée Écologique.

Dominique Bourg – Philippe Desbrosses – Gauthier Chapelle – Johann Chapoutot- Xavier Ricard Lanata – Pablo Servigne – Sophie Swaton

Extrait :

En d’autres termes, à la place d’un retour fulgurant à la croissance, il conviendrait de décélérer brutalement — et à long terme — nos consommations d’énergie, et indirectement nos consommations tout court. La pandémie nous a montré qu’un court ralentissement global était possible, mais l’effort de ralentissement qui suivra sera bien plus difficile qu’un arrêt momentané des activités. Il devra être structurel. 

Le texte dans son intégralité


Le confinement n’a été que partiellement bénéfique à l’environnement
 
Corinne Le Quéré, climatologue et présidente du Haut Conseil pour le climat annonce que les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites de 30 % à 35 % durant le confinement, en grande partie grâce au freinage du trafic routier. C’est en outre très peu au regard des efforts à faire pour que la France parvienne à la neutralité en carbone d’ici à 2050, fixée dans la loi énergie-climat en 2019.
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Neil Blake/Grand Rapids Press/AP

Extrait :

Il s’agit d’une baisse radicale mais qui repose sur une sobriété imposée et temporaire, et qui n’est pas souhaitable car elle n’est pas organisée, pas décidée.

L’article des Echos
Lire aussi “Déconfinement : les experts du climat craignent un effet boomerang
et Pollution : un confinement tous les ans pour atteindre les objectifs climatiques


Changement climatique : une trajectoire à inventer

Anticipation, prévention, atténuation, adaptation ?  Le magazine mensuel Ademe et Vous propose un dossier spécial  sur les différentes synergies existantes à travers des dispositifs de planifications réglementaires. SNBC, PCAET, Cit’ergie, TEPOS, TACCT, STEP (non non pas les stations d’épuration) : ces acronymes ne vous disent rien ou seulement partiellement ? L’Ademe vous en dresse le portrait.

trajectoire à inventer

Extrait :

Tous les dispositifs mis en œuvre ces dernières années ont une motivation commune qui consiste à décliner à l’échelle territoriale les orientations de la stratégie nationale bas carbone. 

Télécharger ou consulter le magazine Ademe et vous


Rénovation énergétique : et si la crise du COVID-19 relançait l’ambition ?

La rénovation énergétique des bâtiments et plus particulièrement des logements est à nouveau sur le devant de la scène. Nombre d’acteurs en parlent et plébiscitent encore davantage son application. Les vertus étaient déjà auparavant multiples, que ce soit pour les occupants en matière d’économie d’énergie, de confort et de santé, ou pour les entreprises du secteur du bâtiment. Et pourtant, les objectifs fixés par les plans successifs ne sont pas atteints. La crise que l’on connait actuellement met encore plus à jour le caractère systémique des éléments que l’on était tenter de voir isolément. C’est la raison pour laquelle l’initiative “Rénovons !“, soutenue par de nombreux acteurs publics et privés du logement, de l’environnement et de l’efficacité énergétique, a dévoilé les grandes lignes de ses scénarios.

isolation de combles

Extrait :

Ce scénario-cible permettrait de surcroît d’éviter chaque année 4,88 millions de tonnes équivalent CO2 d’émissions de gaz à effet de serre, et génèrerait 93.000 emplois équivalent temps plein, dont 18.000 de long terme. “Grâce aux économies d’énergies, il y aurait en fait un pouvoir d’achat qui serait libéré et investi dans l’économie”, explique la consultante. Sans oublier la baisse du coût sanitaire et du chômage et la hausse des rentrées fiscales : “Grosso modo, le plan de rénovation est rentable pour l’Etat.

L’article complet sur batiactu


Pourquoi nos modes de vie sont à l’origine des pandémies ?

Aviez-vous imaginé que votre smartphone puisse être à l’origine d’une pandémie ? C’est ce que nous apprend cette vidéo de 10 min. Elle évoque parmi les causes la déforestation, la pression sur la biodiversité, la mondialisation des échanges, le consumérisme…

Extrait :

Toutes ces pandémies ont un point commun : ce sont des « zoonoses ». C’est-à-dire des maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme. Alors, comment expliquer que des virus, souvent issus de la vie sauvage, puissent nous contaminer ainsi de manière récurrente ? Pour un nombre croissant de scientifiques, la faute incombe aux humains eux-mêmes, qui, à travers leur développement, bouleversent les écosystèmes.

Visionnez la vidéo de Marc Bettinelli, journaliste au Monde

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